Une balade à Cologne

Cologne est une ville d’Allemagne agréable qui possède la plus grande cathédrale gothique du pays et un ensemble de trois musées qui valent la peine d’être vus.

Cologne est très proche de la France et donc accessible en voiture. La visite de Cologne peut se faire soit sous forme d’un week-end prolongé, soit dans le cadre d’un voyage en itinérant.

 

Il est alors aisé de combiner cette visite avec celle de Bruxelles ou Aachen, ou de s’en servir comme ville étape pour se diriger vers le Danemark, ou vers Berlin ou encore vers Munich.

 

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Photo Michel Ledeuil : les flèches de la cathédrale vues du pont du Rhin

Aller à Cologne

Aller à Cologne en voiture.

La circulation automobile pour rejoindre le centre de Cologne est aisée. Par contre, la visite de Cologne se fait à pied; Il est donc préférable de réserver une chambre dans un hôtel disposant d’un parking.
Je vous conseille l’hôtel Santo. Vous disposez de chambres spacieuses, d’un accueil très professionnel, d’un parking à la journée bon marché et d’un petit déjeuner copieux.

Situé à quelques centaines de mètres de la gare et de la cathédrale, il est idéalement placé pour visiter, à pied, toutes les curiosités de la ville.

Le soir, vous pourrez dîner en terrasse dans l’un des restaurants du quartier animé proche de la porte médiévale d’Eigelstein.
 

Aller à Cologne en train.

Vous pouvez rejoindre Cologne par le train après un trajet de 3 heures 15 à partir de Paris. Il est préférable d’arriver en milieu d’après-midi et de rejoindre l’hôtel que vous aurez choisi avant de faire le tour de l’immense cathédrale, d’aller flâner le long du Rhin, de prendre une bière en terrasse et d’effectuer vos repères pour la visite du lendemain.  

 

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photo Michel Ledeuil : arrivée en voiture dans les faubourgs de Cologne

       

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Photo Michel Ledeuil : arrivée en train dans la gare centrale de Cologne

 

La cathédrale***

Avec ses deux flèches qui s’élèvent à 157 mètres de hauteur, elle sert de point de repère pour le visiteur à la manière de la tour Eiffel à Paris. La dimension de la nef est comparable à celle d’Amiens en France, avec ses 144 mètres de long, et plus de 43 mètres de haut.

 

Un immense chantier

La construction de la cathédrale a duré plus de six siècles. Elle est dédiée à Sainte Ursule qui est la sainte patronne de la ville. La légende de Sainte-Ursule et son martyr est contée par Memling qui a réalisé la chasse sensée recueillir les reliques de la sainte.

 

L'un des panneaux la représente à son arrivée dans la ville de Cologne. On reconnaît la cathédrale telle qu'elle était en 1480 et l'hôtel de ville.  

 

Vers 1164, l’empereur Frédérick Barberousse, de retour d’Orient, offre à la ville les reliques des rois mages. Les pèlerins affluent et l’église primitive ne suffit bientôt plus.

 

C’est en 1248, que commence la construction de l’édifice actuel. Les cathédrales d’Amiens, de Reims et de Paris servent de modèle.

 

Cinquante plus tard, le chœur est terminé, mais très vite de multiples événements viennent freiner la construction. Elle sera même interrompue à plusieurs reprises et ce n’est qu’en 1842 que la couverture de la nef sera achevée.

        

chasse de Sainte-Ursule par Memling entrée dans Cologne

Memling : détail de la chasse de Sainte-Ursule

  
L’extérieur

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Photo Michel Ledeuil : pause sur le parvis de la cathédrale

          

Le parvis de la cathédrale, face à la gare, constitue un lieu de rencontre où il fait bon de se prélasser au soleil de l’après-midi.

 

L’imposante façade est percée de trois porches ornés de statues et de hauts reliefs.

 

Robustes, sans grâce, noircies pour la plupart comme, d’ailleurs, l’ensemble de l’édifice, ces statues paraissent figées et les sujets traités semblent plutôt abscons pour les profanes.
 
La Madone et les autres personnages féminins font une moue qui exprime bizarrement le mépris ou l’ennui.

 

 

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Photo Michel Ledeuil : porche de la cathédrale

       

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Photo Michel Ledeuil : détail des ornements du porche de la cathédrale

 

L’intérieur

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Photo Michel Ledeuil : la nef de la cathédrale de Cologne

        

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Photo Michel Ledeuil : le triptyque de l'autel des saints patrons de la ville

 

Lorsqu’on pénètre dans la cathédrale, on se sent écrasé mais subjugué par les dimensions de la nef**, ce qui compense en partie l’absence d’œuvres de premier plan.

 

Dans le chœur, il est très difficile de voir la chasse des reliques des rois mages derrière sa grille de fer forgé.

 

Par contre, le triptyque de l’autel des saints patrons de la ville**, qui a été réalisé en 1440 dans un style bourguignon, vaut la peine qu’on s’y arrête.


Par ailleurs, les deux vastes vitraux représentant des scènes de la vie de Saint-Paul et surtout celles de Saint-Pierre** allient la finesse de la composition et la beauté des coloris.

      

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Photo Michel Ledeuil : Une passion du christ en bois coloré dans la cathédrale

 

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Photo Michel Ledeuil : le vitrail de Saint-Paul dans la cathédrale de Koln

      

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Photo Michel Ledeuil : le vitrail de Saint-Pierre dans la cathédrale de Koln

L'ancien hôtel de ville* 

Après cette visite, vous pouvez faire le tour de la cathédrale pour voir les différentes statues et les portes de bronzes situées sur l’esplanade qui donnent accès au musée romain germanique.

Vous vous dirigez alors, à travers les rues commerçantes et animées, vers le musée Wallraf. Avant d’entamer la visite de cette galerie qui constitue l’autre point fort de la journée, vous pouvez jeter un œil sur l’ancien hôtel de ville.

Il s’agit d’un beau bâtiment renaissance dominé par une tour gothique qui fut dressé vers 1410. Devant le bâtiment, des fouilles sont en cours depuis 2010.

 

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Photo Michel Ledeuil : l'ancien hôtel de ville la tour médiévale

    

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Photo Michel Ledeuil : l'ancien hôtel de ville détail de la tour médiévale

 

Je vous conseille d’aller ensuite vous restaurer sur une terrasse agréable d’une taverne située dans la rue qui longe l’hôtel de ville vers le Rhin. Il y a toute sorte de mets et des vins blancs et rouge succulents et servis au verre. Ma préférence va vers une grande salade accompagnée d'une bonne bière non filtrée.

 

Le musée Wallraf-Richartz***


Le musée Wallraf-Richartz présente, de manière classique, de nombreuses œuvres picturales. Je vous conseille de commencer par les étages les plus hauts. Vous ferez, en quelque sorte, une chronologie à rebours, en évitant de la fatigue et sans s’appesantir sur les œuvres médiévales.

La galerie de peinture vous offre un vaste ensemble de toiles qui mérite qu’on s’y arrête.

Nous pouvons citer le « couple au perroquet » de Hooch qui s’est inspiré de Vermeer, le merveilleux « portait d’une jeune fille* » réalisé par Sandys en 1893, et « La vierge à l’enfant* » qui date de 1820 et fait penser à une œuvre préraphaélite.

 

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Le couple au porroquet de Hooch

      

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Portrait d'une jeune fille par Sandys

       

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Une vierge et l'enfant jésus datant de 1820

 

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La femme allongée réalisée par John William Godward en 1893

   

La “femme allongée”** a été réalisée par John William Godward en 1893. La composition est préraphaélite.

La jeune femme n’a rien d’une courtisane, mais elle se fait voluptueuse. Elle pause sur un banc de marbre situé sur une terrasse avec une belle vue sur la mer.

Elle a enlevé ses sandales qui traînent alors que des fourrures et un oreiller profond assurent le confort. Dans le coin gauche, une plante exotique d’ornement donne du relief à l’ensemble.

Le souci du détail apparaît dans les rainures des marbres et dans les voiles de la robe dont le modèle s’est paré.

Sa chevelure est rousse comme nous le retrouvons dans la majorité des tableaux qui s’inspire de l’histoire médiévale anglaise.

 

Marianne Stockes a réalisé une œuvre typiquement préraphaélite en évoquant le personnage de Mélisande.
Le tableau** représente Mélisande en pleurs, craintive, timide et envoûtante. Elle a perdu la couronne qu'un personnage mystérieux lui avait donnée. Golaud la console et l'emmène dans son château. Le drame se noue lorsque Mélisande tombe amoureuse de son demi-frère, Pelléas.   

 

Bien d'autres oeuvres sont exposées. Citons à titre d'exemple, une Marie-Madeleine pénitente représentée par Murillo qui ne convainc pas vraiment. Ses habits n’ont pas la couleur adéquate, puisque ces couleurs sont, dans le classicisme, réservées à Marie et les angelots sont ridicules. Les gestes sont trop stéréotypés : les yeux levés au ciel et les mains jointes. Seul le sein dénudé rappelle qu’il s’agit de Marie Madeleine. Le visage est celui tant de fois représenté dans les œuvres de Murillo, à croire qu’il ne disposait que d’un seul modèle.   

 

L'école française est également représentée par François Boucher. C'est l'un des peintres les plus en vue à la cour dans le palais de Versailles sous le règne de Louis XV.

 

Il réalise, en 1751, un admirable tableau polisson de la dénommée Louise O’Murphy, intitulé “Jeune fille au repos**”.


Drôle de manière de se reposer pour cette femme aux traits d’adolescente pervertie par la légèreté des mœurs du temps.

 

Il est vrai qu’elle fût, comme tant d'autres, la maîtresse éphémère du roi Louis XV.

Ce dernier s'était lassé de Jeanne Poisson, la marquise de Pompadour, mais celle-ci restait l'amie de toujours et s'arrangeait pour mettre dans le lit du roi des femmes qui ne risquaient pas le lui porter ombrage.

 

      

Boucher

tableau de François Boucher : Portrait de Louise O'Murphy

 


Dans plusieurs salles, le musée présente de nombreuses œuvres picturales. Les paysages baroques nous intéressent moins que les « Marines ».
Celles-ci sont illustrées par des œuvres datant d’époques très différentes : les “barques de pêche au clair de lune” a été réalisée par Cuyp en 1644, alors que le « bateau noir près de Berck » l’a été par Manet en 1873.

 

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Barques de pêche au clair de lune” réalisée par Cuyp en 1644

       

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Bateau noir près de Berck réalisé par Manet en 1873.

 

Vous trouverez également une superbe oeuvre romantique du peintre paysagiste allemand Jacob Philipp Hacket conçu en 1773. Il s'agit du “port italien au clair de lune”.
Dans le style Rembrandt, Gerrit Dou a réalisé en 1661 une œuvre en clair- obscur intitulée la “Vieille femme à la chandelle”. Elle jette un coup d’œil à la fenêtre et protège de sa main la flamme qui vacille à cause du vent que l’on devine.


Vous passerez un long moment à scruter l’extraordinaire regard de Salomé, œuvre* de Paul Hippolyte Delaroche peinte en 1841. Le tableau manque d’unicité. L’attention est attirée par le regard puis par les beaux habits de la jeune princesse qui semble prendre à témoin le spectateur qui oserait la juger. Par contre la tête de Saint-Jean qu’on lui apporte n’a rien à voir avec celle d’un cadavre. La gestuelle de la servante est intéressante mais l’absence de perspective la place sur le même plan que le personnage principal.


Le portrait** très académique de Louise de Prusse, peint en 1879, soit plus de soixante années après la mort de la jeune et courageuse souveraine, ressemble à un portrait officiel.
Le visage conserve la beauté juvénile de la reine. Le peintre n’a pas cherché à donner du mouvement, mais à allier la grâce et la majesté. Il s’agit globalement d’une œuvre plutôt réussie.

 

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Salomé, par Paul Hippolyte Delaroche en 1841

  

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Louise de Prusse peint en 1879

   

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Nana oeuvre de Feuerbach en 1861

 

Vous découvrirez également le magnifique portrait*** de « Nana » datant de 1861. le modèle est Anna Risi qui fut pendant plus de cinq années l’égérie du peintre Feuerbach.
Ce dernier disait d’elle qu’elle était la femme parfaite. Elle est représentée sur de nombreux tableaux que l’on peut découvrir dans différents musées.


Feuerbach n’a pas apprécié l’infidélité d’Anna qui le quitta sans ménagement. Cependant, elle comprit, un peu plus tard, que sa beauté méditerranéenne n’était transcendée qu’à travers les œuvres du peintre allemand. Lorsqu’elle voulut être de nouveau son modèle, ce dernier, sans doute vexé voire jaloux, la repoussa. 

 

Un certain nombre de salles présente des œuvres qui nous amènent vers « l’art moderne ».

 

Tout n’est pas laid et révèle les fantasmes des artistes débridés de cette époque, avec par exemple les « Baigneuses » ou « la source** » de Klinger.

 

Volupté, désir, érotisme, opposition de la rousse dominatrice et de la brune qui tente, de sa main droite, un premier attouchement, alors que son bras gauche esquisse, de manière subtile, sa fausse interrogation.

 

Les regards des deux jeunes femmes marquent l’affrontement avant l’acceptation d’une liaison amoureuse.      

 

La partie médiévale, située au rez-de-chaussée possède deux triptyques** de qualité, bien que les artistes eux-mêmes soient restés inconnus.

On les appelle ainsi “le maître de Sainte-Véronique” et “le maître de la vie de la Vierge” en les associant directement à leur œuvre exposée ici.

              

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Les Baigneuses de Klinger

 

Flânerie sur les rives du Rhin**

Lorsque vous sortez du musée Wallraf-Richartz, vous pouvez revenir en direction de la cathédrale et vous pénétrez dans le musée romain germanique, mais ce dernier ferme à 17 heures.

Par contre, s’il fait beau ou si vous restez une deuxième journée à Cologne, vous profiterez de votre temps pour flâner dans la vieille ville et descendre le long des rives du Rhin.

Je vous conseille de vous installer paresseusement à l’une des terrasses pour boire, au calme, une excellente bière allemande. En fin d’après-midi, de mai à septembre, les terrasses sont encore au soleil et se remplissent d’une jeunesse gaie et colorée.

 

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Photo Michel ledeuil : en descendant vers les rives du Rhin

    

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Photo Michel Ledeuil : les bars et les terrasses sur le bord du Rhin

 

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Photo Michel Ledeuil : Le pont ferroviaire qui franchit le Rhin

    

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Photo Michel Ledeuil : terrasse sur le bord du Rhin

 

C’est également l’occasion de voir les lourdes péniches qui parcourent le fleuve et les trains qui passent au ralenti sur le pont ferroviaire qui l’enjambe.

Vous pouvez d’ailleurs aller vous balader jusqu’au milieu du pont pour apprécier les différents points de vue* qui s’offrent à vous sur le Rhin et sur la ville.
Une voie sur le pont est réservée aux piétons (et aux vélos qui se faufilent dangereusement au milieu de la foule). De nombreux cadenas, selon la marotte du moment, sont cliqués sur la barrière métallique qui vous sépare des voies ferrées.


Vous revenez ensuite vers la cathédrale qui dresse ses flèches, à contre-jour désormais.

Vers 18 heures, toutes les cloches des églises carillonnent et il y en a beaucoup. Cela donne des allures de gros village.

 

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Photo Michel Ledeuil : l'église blanche sur l'autre rive

              

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Photo Michel Ledeuil : un train passe au ralenti sur le pont du Rhin

 

Le musée romain germanique**

Le musée romain germanique est situé à proximité de la cathédrale.

 

Il est agréable car toutes les pièces sont admirablement présentées. Il est cependant de petite taille et en une heure vous en aurez fait le tour.  

 

Vous découvrirez la superbe mosaïque**, en parfait état, que l’on peut contempler à partir de différents étages.

 

La mosaïque dite de Dionysos mesure 14,5 mètres de long sur 7 de large.

Elle a été découverte lors du creusement d’un bunker en 1941, comme quoi la crainte des bombardements anglais a eu, pour une fois, du bon.

 

Elle présente maintes petites scènes inspirées de la mythologie grecque, comme l'enlèvement d'Europe par Zeus, mais la plupart des thèmes, à consonanceérotique, tourne autour du mythe du dieu grec Dionysos et de ses agapes.

 

Au-dessus de la mosaïque se dresse le magnifique et grandiose mausolée** de Lucius Publicius, officier de la cinquième légion retirée à Cologne.

Il se présente comme un petit temple avec une statue de l'officier qui apparaît entre les colonnes qui supporte la voûte.

 

                

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Photo Michel Ledeuil : mausolée de Lucius

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Photo Michel Ledeuil : musée romaine la mosaïque

       

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Photo Michel Ledeuil : musée romaine la mosaïque détail avec Dionysos


Dans les autres espaces, vous découvrez les précieuses verreries**, l’extraordinaire reconstitution d’un chariot avec ses ornements de bronze, de nombreuses têtes de statues de l’époque romaine tardive et la mosaïque des philosophes.

 

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Photo Michel Ledeuil : reconstitution d'un char romain

      

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Photo Michel Ledeuil : statue romaine d'un pratricien 

 

Soirée à Cologne


Pour dîner, vous pouvez retourner dans le centre ou choisir le quartier animé, proche de la tour médiévale située à 300 mètres à peine de l’hôtel Santo.


Vous avez le choix entre de nombreux restaurants. J’ai une préférence pour un restaurant italien situé sur la place. Les serveurs, originaires de ce pays, sont enjoués et professionnels. Les plats sont excellents et cela fait plaisir de parler un peu français et italien.     

Le musée Ludwig*

Ce musée intéressera les amateurs d'art contemporain.

Aménagé dans un bâtiment moderne qui se dresse entre la cathédrale et les bords du Rhin, il abrite de nombreuses œuvres d’art du vingtième siècle, notamment de peintres allemands entre les deux guerres.

 

Le mouvement expressionniste est largement illustré par des toiles de Kichner.

 

La section surréaliste présente des gouaches et des collages du pionnier du Dadaïsme Max Ernst. Vous découvrirez également quelques œuvres de Miro, Dali, Magritte et de Picasso.

 

L’art moderne français est représenté par les cubistes Braque, Gris, Léger et Delaunay. 

 

Lorsque vous ressortez du musée, vous pouvez descendre sur les bords du Rhin pour prendre un café ou déjeuner avant de poursuivre votre balade.

 

 

         

oeuvre de Kichner 1913

oeuvre de Kichner 1913

Le musée Schnütgen*

musée Schnütgen

musée Schnütgen et l'église Sainte-Cécile

         

Le musée Schnütgen est situé à moins d’un kilomètre à pied de la cathédrale en allant vers le sud.

 

En partant de la cathédrale, c’est l’occasion de faire une sympathique promenade dans les rues commerçantes de la ville jusqu’au parc dans lequel se dresse l’église romane Sainte-Cécile.

 

Cette église est l'une des douze églises romanes dont s'honore encore aujourd'hui la ville de Cologne. L'intérieur, très dépouillé, est un havre de paix. Les murs blanchis donnent une grande clarté au choeur et à la voûte. 


Ce musée présente de manière harmonieuse de nombreuses œuvres d’art religieux.

Il est surtout centré sur la période médiévale illustrée par un grand nombre de madones* en bois typique de la statuaire colonaise.

 

 

Les églises romanes*

La période romane allant du dixième au treizième siècle fut très prolifique à Cologne où furent construites de nombreuses églises romanes. En parcourant la vieille ville, vous pourriez en visiter une douzaine.

Vous pouvez néanmoins vous contenter de la découverte de Sainte-Marie du Capitole** située non loin du musée Wallraf-Richard. Cet édifice, datant du onzième siècle a été bâti sur les fondations d'un temple romain. 

 

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L'église est célèbre pour sa statue de la Madone du bienheureux Hermann-Joseph de 1180, située à gauche du chœur, celle de la Madone du Limbourg de la fin du XIIIe siècle, placée devant le jubé renaissance.

 

À l'extrémité ouest de la nef, se trouvent deux stèles funéraires dédiées toutes les deux à Plectrude  la femme de Pépin de Herstal.

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