Spetses
L'île de Septses se situe à l'extrème sud de la presqu'ile de l'Argolide. Elle est très agréable, avec son bord de mer, ses plages, ses tavernes et mérite une excursion ou un séjour.
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Aller à Septses
Pour aller visiter l’île, il faut prendre la route qui vous mène de Nauplie ou de Tolo vers Portocheli et Kosta.
Je vous conseille d'emprunter par la route côtière*** qui passe près de Drépano et vous permet de rejoindre la route qui vous mène d’Epidaure à Kosta en contournant le village de Karnidi.
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Photo Michel Ledeuil : la côte paisible vue de la route vers Trahia |
Photo Michel Ledeuil : la côte paisible vue de la route vers Trahia |
La route suit tout d'abord la côte et traverse une plaine fertile où on cultive les artichauts, puis elle s'élève brusquement par une longue série de lacets pour franchir un col.
Vous pourrez ainsi découvrir de très beaux paysages sauvages et arides**, des bergeries, une belle église byzantine, une ancienne carrière de marbre, avant de redescendre en direction de Trahia.
Vous prendrez cette même route si vous souhaitez, un autre jour, faire une excursion jusqu’à l’île de Pôros.
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Photo Michel Ledeuil : église byzantine sur la route de Tolo à Trahia |
Photo Michel Ledeuil : la route sauvages entre Tolo et Trahia |
Pour vous rendre à Spetses, vous pouvez également faire une longue croisière à partir de Tolo avec la compagnie Pegasus.
Cette longue excursion dure douze heures avec un départ à 8 heures sur le port de Tolo et un retour vers 20 heures. Elle vous emmène au milieu du golfe de l’Argolide et fait une première escale à Spetses avant de poursuivre vers l’île d’Hydra.
Cela n’a rien de romantique, c’est cher et vous avez très peu de temps pour visiter les deux îles.
Une autre solution consiste à prendre un hydroglisseur à partir de Portocheli, mais la solution que je vous conseille est d’aller en voiture jusqu’à Kosta.
Visite de Didimi**
La nouvelle route qui mène de Trahia à Kosta évite désormais le village de Didimi. Elle domine la plaine et offre de beaux paysages.
Elle fait gagner du temps, par contre elle vous écarte d'une des principales curiosités que vous pourrez découvrir en faisant un petit détour.
La chute de météorites a provoqué, à la fin du dix-neuvième siècle, deux cratères dans la montagne située à quelques centaines de mètres du village de Didimi. Depuis la route, on peut voir l'un des cratères situé à flanc de montagne. Par contre, il faut prendre un petit chemin de terre pour rejoindre le plus vaste.
Vous pouvez ensuite descendre par un étroit tunnel dans l'immense cratère aux parois abruptes. Les villageois ont dressé dans le cratère une chapelle dédiée à Saint-Georges qui, selon la tradition, aurait protégé Didimi de la météorite.
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Photo Michel Ledeuil : Didimi le petit cratère de la météorite |
Photo Michel Ledeuil : Didimi le tunnel d'accès au grand cratère |
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Photo Michel Ledeuil : Didimi dans le grand cratère de la météorite |
Photo Michel Ledeuil : Didimi dans le grand cratère la chapelle St-Georges |
C'est à cet endroit que commence le récit du roman "l'ombre de Polycaste" dont vous pouvez lire un extrait en cliquant sur le lien.
La traversée vers Spetses**
Lorsque vous arrivez à Kosta, il est préférable de garer votre voiture dans le parking payant (5 euros pour la journée) situé à côté de l’embarcadère.
Le mieux est d’arriver vers 10 heures. Vous aurez alors le choix entre :
- un bateau-taxi, c’est très cher mais cela vaut le coup si vous êtes pressés ou en groupe pour vous partager le montant de la traversée,
- un caïque qui vous emmène pour deux euros par personne dans une agréable traversée d’une vingtaine de minutes.
Le bac, qui transporte également les voitures, est le plus lent, le moins cher, et la solution la plus sympathique. Cela suppose de se trouver à Kosta avant 10 heures 30.
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Photo Michel Ledeuil : Kosta l'embarcadère et les taxis pour la traversée |
Photo Michel ledeuil : Kosta l'arrivée du bac en provenance de Spetses |
L'arrivée à la Dapia*
Vous débarquez dans le port de la Dapia où règne toujours une forte activité. Le quartier est plaisant et coloré. Le bassin est bordé de boutiques et de bars dans lesquels les Grecs conversent bruyamment.
Profitez d'un moment de détente en buvant une orange pressée, un ice coffee ou un grec coffee sur l'une des terrasses qui dominent le port, avant de commencer votre visite.
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Photo Michel Ledeuil : Septses l'arrivée en caïque à la Dapia |
Photo Michel ledeuil : Septses vue générale du port de la Dapia |
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Photo Michel ledeuil : Septses rue dans la quartier de la Dapia |
Photo Michel ledeuil : Septses boutique dans la quartier de la Dapia |
Je vous conseille de vous enfoncer dans les ruelles plaisantes du village. Vous découvrirez de belles maisons d’armateurs avec des murettes fleuries, des porches et les pavements de galets en langue de chat qui représentent des navires ou des dauphins.
Faites tout de même attention aux Grecs avec leur moto ou mobylette qui débouchent à tout moment alors que vous avez envie de flâner et d’être au calme.
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Photo Michel Ledeuil : Spetses : portail et cour fleurie |
Photo Michel Ledeuil : Spetses : portails et jardins fleuris en juin |
Le musée Mexis**
Si vous voulez visiter une vieille maison d'un riche armateur, évitez la maison "prétendue de Bouboulina" qui se trouve tout près de la Dapia. L’entrée est chère et la visite présente peu d’intérêt. Je vous conseille plutôt de pénétrer dans le musée** de Mexis.
Ce musée se situe dans la ville haute et c'est flêché.
L’accueil est sympathique et vous pouvez découvrir les différentes salles du premier étage de cette magnifique maison.
Elle appartenait à un riche armateur Hadziyannis Mexis. Les salles sont agréablement décorées et agrémentées d’objets ou de toiles évoquant la vie quotidienne des riches bourgeois spétiotes.
Il est possible de prendre des photos sans flash et une documentation en anglais vous est remise avec votre billet d’entrée.
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Photo Michel Ledeuil : le portail d'entrée du musée de Spetses |
Photo Michel Ledeuil : la cour intérieur du musée de Spetses |
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Photo Michel Ledeuil : musée de Spetses : buste de Mexis |
Photo Michel Ledeuil : musée de Spetses : une des salles |
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| Photos Michel Ledeuil prises dans le musée de Spetses : vue sur la cour, beau vêtement d'une femme d'armateur, portrait de Mexis |
Le quartier est*
Vous pouvez ensuite poursuivre votre promenade par la route en surplomb qui domine la côte et vous amène jusqu’à la charmante place** de la cathédrale avec son campanile. Sur le parvis orné de galets se dresse un monument aux morts entouré de deux canons. Il marque l’endroit où aurait été hissé, en 1821, le drapeau de la Grèce indépendante.
La flotte commandée par Bouboulina a, en effet, pris une part très importante, dans la libération de Nauplie et la création du premier état grec.
Il est possible de visiter l’église en dehors du dimanche. Elle constitue un havre de fraîcheur et de recueillement et possède de belles icônes en bois sculpté.
De cet endroit, vous découvrez de splendides échappées sur le bord de mer et sur l’église blanche et à toit bleu. Vous aurez alors l’impression de vous retrouver dans les Cyclades.
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Photo Michel Ledeuil : La place de la cathédrale de Spetses |
Photo Michel Ledeuil : l'entrée de la cathédrale de Spetses |
En poursuivant votre promenade, vous arrivez sur les quais du deuxième port et vous pourrez continuer votre balade jusqu’à la chapelle Panagia Armata et vers le phare. Ce dernier est cependant interdit à la visite. Néanmoins, vous aurez la possibilité de voir, à partir de la péninsule, les deux îles de Néa Dokos et d’Hydra.
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Photo Michel Ledeuil : Spetses rue avec galets en allant vers le quartier est |
Photo Michel Ledeuil : Spetses vue du port à partir du quartier du phare |
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Photo Michel Ledeuil : le phare de Spetses interdit au public |
Photo Michel Ledeuil: magnifique défilé de voiliers entre Spetses et Hydra |
Sur le chemin du retour, je vous conseille de déjeuner dans l’une des tavernes situées sur le port avant d’aborder la partie la plus belle de la corniche.
Vous y serez au calme et le service est rapide et impeccable. Les plats sont classiques mais succulents. Je vous conseille cependant de vous attabler avant treize heures afin d’éviter « l’heure des Grecs » souvent bruyants et sans gêne.
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Photo Michel Ledeuil : Spetses taverne près du port du quartier est |
Photo Michel Ledeuil : Spetses taverne près du port du quartier est |
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Photo Michel Ledeuil : Spetses calamars grillés ou fris avec une bière Mythos |
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Photo Michel Ledeuil : un beau calamar grillé comme il le faut |
Le bord de mer***
Vous revenez ensuite par le bord de mer***. C’est un espace superbe avec son harmonie de bleu et de blanc et ses minuscules plages.
Vous débouchez bientôt sur l’anse qui côtoie la Dapia, avec sa belle plage très fréquentée en week-end ou durant l’été.
Il est possible d’y passer l’après-midi et de se baigner dans une eau limpide en profitant des hauts fonds et des vagues générées par les bateaux qui passent au large. Si vous vous baignez près de la jetée, à droite de la plage, faites attention aux nombreux oursons lorsque vous reprenez pied.
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Photo Michel Ledeuil : l'eglise vue à partir de la corniche du bord de mer |
Photo Michel ledeuil : la petite plage et les riches maisons des armateurs |
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Photo Michel Ledeuil : Spetses : la corniche en bord de mer |
Photo Michel Ledeuil : Spetses : la corniche en bord de mer |
Le retour vers Kosta*
Les horaires de bacs sont peu pratiques pour le retour sur le continent. Le mieux est de prendre un caïque à la Dapia, même s’il faut attendre parfois une vingtaine de minutes en début d’après-midi hors saison.
Si vous passez l’après-midi sur la plage de Spetses, pensez bien entendu à prendre vos affaires de plage, mais une autre solution consiste à laisser ses maillots de bains et serviettes dans le coffre de votre voiture et de profiter de la plage à Kosta au retour sur le continent
C’est cette solution que je préfère depuis quelques années. Nous sommes moins chargés et la petite plage de Kosta, située non loin du parking où vous avez laissé votre voiture, est calme et la baignade très aisée car le fond est sablonneux.
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Photo Michel ledeuil : Kosta la plage devant l'hôtel en 2007 |
Photo Michel ledeuil : Kosta la plage la digue détruite et la taverne |
La digue promenade de Kosta et la plage étaient bien entretenues par le propriétaire de l'hôtel jusqu'à ce qu'on lui demande de payer des impôts pour occupation illicite du patrimoine national. Dans un pays sans cadastre, il est bien difficile de définir les limites des parcelles.
En tout cas, le Grec a préféré laisser le gouvernement (donc personne) s'occuper de la digue qui est désormais détruite. Le meilleur endroit pour s'étendre sur la plage et d'être au calme consiste désormais à passer de l'autre côté de la taverne que l'on aperçoit au centre des deux photos.
Conclusion
Spetses constitue une étape très agréable lors d’un séjour en Argolide. Vous aurez ainsi l’occasion de profiter de paysages superbes en y allant par la route côtière, d’une belle traversée d’une vingtaine de minutes, d’une balade plaisante dans la ville et sur le bord de mer.
Vous pouvez compléter cette escapade par la visite du musée Mexis, de la cathédrale et par une bonne après-midi passée sur la grande plage de Septses ou sur celle de Kosta.