Une balade à Rome

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Exemples de séjours à Rome

Ces exemples de séjours prennent pour hypothèse l'arrivée par vol régulier à Fiumicino en milieu d'après-midi. L'achat de la carte hebdomadaire pour avoir accès à tous les transports dans Rome et à Ostie peut-être faite pour en profiter dès votre première soirée.

La restauration est indiquée de la manière suivante : X pour un repas pris sur le pouce dans une cafétéria et pour lequel vous budgéterez une trentaine d'euros pour deux personnes, R1 signifie un repas complet (un antipasti pour deux, un plat principal, et une bouteille ou deux verres de vin) pour lequel vous pouvez budgéter 60 euros, R2 signifie un excellent repas : antipasti, plat, bouteille de vin blanc) pour lequel vous dépenserez un peu moins de 100 euros.

 

Globalement, les restaurants sont moins chers en France et la cuisine est d'excellente qualité. Il est recommandé de ne pas prendre de dessert ni bien entendu de café après le repas. 


La colonne "sites visités et intérêt" vous fournit les visites que vous pouvez regrouper au sein d'une même journée. Faites attention au lundi car les musées sont fermés et à l'heure d'ouverture des églises qui ferment à midi et rouvrent vers 16 heures.


La colonne "soirée et détente" vous fournit quelques indications pratiques supplémentaires. Ne vous privez surtout pas du plaisir de vous promener dans les parcs de Rome et de prendre un verre ou de dîner le soir sur une terrasse de la piazza Navona.


/Pour quitter Rome, alors que vous serez fourbus et que les valises paraissent plus lourdes qu'à aller, vous pouvez prendre un taxi. Le prix du trajet est fixe pour aller jusqu'à l'aéroport (48 euros tout compris en 2014). L'aéroport de Fiumicino dispose d'un restaurant, calme et qui propose une cuisine excellente et de bons vins. C'est une manière de goûter une dernière fois les plats romains sans avoir le stress du départ.   


Evitez les circuits "découvertes de Rome" qui vous seront proposés, sauf si vous êtes pressés et prêts à payer très chers une balade que vous pourriez faire sans l'aide d'un guide qui annone des banalités. Par exemple, on vous propose pour 30 euros par personne, la visite de la Basilique Saint-Pierre dont l'entrée est gratuite....  

 

Premier exemple avec 9 jours à Rome et les visites classiques d’une journée consacrée au Vatican et plusieurs balades dans la Rome Antique dont les forums, le Colisée et le Mont Palatin.


Il comprend également la visite de la majorité des galeries de peintures et de sculptures ainsi que deux escapades en dehors de Rome, vers Saint-Paul et vers Ostie.

 

Il s'agit d'une solution bien équilibrée pour un premier séjour, mais attention à la queue pour le Vatican : La basilique et les musées. La réservation est donc obligatoire pour les musées du vatican ainsi d'ailleurs que pour la Galerie Borghèse.

    

exemple de séjour 9 jours avec Vatican et Colisée-V2

 

exemple de séjour 9 jours à Rome-V2      

Voici une solution bien équilibrée pour un deuxième séjour, avec balade à Ostie et sans jamais faire la queue, sauf si on veut revoir l'intérieur du Colisée et le mont Palatin et la Basilique Saint-Pierre.

Il comprend de nombreuses promenades, la découverte d'églises superbes et du temps consacré à deux expositions temporaires, ainsi que des heures de détentes au Victoriano, dans le parc Borghèse et sur une terrasse de place Navona.

 

Choisir son quartier

Comment réussir un séjour à Rome sans faire la queue et en profitant au maximum des œuvres magnifiques exposées dans les édifices publics ou dans les églises ou encore dans des musées où règne une atmosphère feutrée ?

 

Le mieux est de trouver un hébergement dans le quartier de la gare de Termini et d’acheter une carte hebdomadaire pour parcourir Rome par les nombreux bus qui partent de la gare.
Les bus sont généralement bondés et il est préférable de les prendre au terminus si l’on ne veut pas être entassé.


Comme dans toutes les capitales européennes, certaines lignes vous permettent de découvrir la majorité des monuments sans gros efforts. A Rome, les bus 64 ou le 40, qui vont de Termini au Vatican, passent auprès des forums, du Victoriano, du Panthéon, de l’Area Sacra, de la piazza Navona, du château Saint-Ange et de la place Saint-Pierre.

 

A partir de l’aéroport Fiumicino, il faut prendre le train qui, une demi-heure plus tard, vous dépose à la gare Termini. Après avoir parcouru des terrains vagues et une banlieue sans attrait, il vous permet, sur la gauche, d’entrevoir la pyramide, près de la station qui porte son nom et les vestiges des remparts de la ville.  

 

Le quartier de la station Termini est largement ouvert sur le parc au milieu duquel se dressent les imposants vestiges des thermes de Dioclétien.
Ce quartier, avec le musée Massimo***, Santa-Maria Angeli**, le musée archéologique national**, la belle fontaine de la piazza della republicca et Santa-Maria della Victoria*, vaut, à lui seul, une journée de visite mais vous pourrez le faire lors de la dernière journée de votre séjour.

 

Première balade jusqu'au capitole**

Après une installation rapide, vous pouvez prendre le bus 64 ou descendre à pied, en une vingtaine de minutes, par la via nationale et découvrir tour à tour, la colonne trajane*** et les forums impériaux** en longeant la via dei Fori. C’est gratuit et cela vaut le coup d’œil.

Il n’est pas nécessaire de payer l’entrée dans le marché de Trajan, alors que l’on peut voir l’ensemble des colonnes et des vastes vestiges de briques de l’extérieur.

 

La colonne trajane retrace les deux campagnes victorieuses menées par l’empereur Trajan contre les Daces.

Cet édifice, qui fait 38 mètres de haut, présente en 17 tambours de marbres sculptés en spirale, tout l’attirail des guerres faites par les légions romaines. Travaux du génie, transports par bateaux, cavalerie, fantassins, une véritable page d’histoire.

 

La taille des panneaux et des personnages a été étudiée de telle sorte que l’on ait l’impression d’une taille identique lorsqu’on l’observe à partir du socle.

 

          rome08-0025 colonne trajanephoto Michel Ledeuil: la colonne trajane

La découverte du forum républicain se fait à partir de la place du Capitole**. Il faut profiter du début de soirée ou encore du matin pour découvrir l’ensemble des vestiges qui s’offrent à vos pieds. Avec au premier plan, l’immense Arc de Triomphe de Septime Sévère, la basilique Giulia, les 3 colonnes de Castor et Polux et l’arc de Titus.

 

Photo Michel ledeuil : le Forum républicain

Photo Michel ledeuil : le Forum républicain vu de la place du Capitole

        

Photo Michel ledeuil : le Capitole

Photo Michel ledeuil : La place du Capitole et la statue de Marc-Aurèle

Le musée Capitolin***

Lorsque l’on se trouve sur la place du Capitole, il ne faut pas rater les musées des Conservateurs et du Capitolin***. Il présente un vaste ensemble de statues et de mosaïques découvertes lors de multiples fouilles et des objets de collection ainsi que des fresques qui vous content certaines phases de l'histoire de Rome.

 

rome08-353-galte blssPhoto Michel Ledeuil : musée capitolin Galate blessé         

 

Le musée des Conservateurs est installé dans un palais construit au quinzième siècle.

Il s’agit d’un musée à l’ancienne, comme il en existe tant d’autres à Rome ou à Florence.


En effet, les différentes œuvres amoncelées par les Papes Sixte IV ou Pie V ont été disposés dans les différentes salles sans aucun souci pédagogique mais à la manière d’un collectionneur qui décore ses vastes appartements.

 

Le musée du capitolin avec lequel il est relié présente une très riche collection de statues antiques et des mosaïques d'une finesse exceptionnelle.

 

 

musee

 

Le Victoriano*

Il faut ensuite monter sur les terrasses du Victoriano. Vous découvrirez les vues magnifiques** sur les forums impériaux et de ceux de la République, sur le Colisée, sur la place Venezia et toutes les coupoles qui parsèment le paysage romain. En faisant le tour des terrasses, vous jetterez également un oeil sur les statues allégoriques de la royauté italienne.

 

2014-Rome-932 Victoriano vu de la place Venezia

Photo Michel Ledeuil : le Victoriano vue de la place Venezia

       

Photo Michel ledeuil : Allégorie au Victoriano

Photo Michel Ledeuil : hauts-reliefs alégoriques au Victoriano

 

Si vous pénétrez dans le ventre de la “machina di screvere” comme l’appellent d’une manière tendancieuse les Romains, vous découvrirez le musée gratuit qui commémore le Risorgimento : le renouveau italien.

 

 

Le Risorgimento, qui occupe une place prépondérante dans l’histoire récente italienne, se situe dans les années 1860.

 

Grâce à des aventuriers comme Garibaldi, avec ses chemises rouges, grâce à des hommes politiques avisés comme Cavour, l’unité italienne se fait, pour la première fois dans l’histoire, autour de la Maison de Savoie.

 

Dans les vitrines, sont exposés, à la manière de reliques, la selle, le pantalon, la chemise de Garibaldi, des écrits, des médailles, des armes d’époques, le sabre et les pistolets du grand homme.

 

On trouve dans les allées, des bustes, des portraits et au milieu de tout, l’imposante statue** de groupe valorisant l’épopée.

 

              

rome08-0040-victorianpo le musePhoto Michel Ledeuil : musée du Risorgimento au Victoriano

 

Les soldats, galvanisés par leur chef, vont au combat en criant pour se donner du courage. Cette représentation n’est pas sans rappeler les statues de groupe commandées par Mustapha Kemal et dont on peut voir de très beaux exemplaires dans le musée Canonica** situé dans le parc Borghèse.

 

Il faut en profiter pour faire le tour de l’édifice et voir si l’exposition prévue vous intéresse. A titre d’exemple, en 2008, il y avait une exposition sur Renoir et quelques années plutôt sur l’impressionnisme italien** avec notamment des toiles de De Nittis, et de  Zandomeneghi et en 2014, une présentation des peintures habituellement exposées au musée d'Orsay à Paris.

 

En descendant du capitole pour rejoindre les rives du Tibre, il faut absolument jeter un coup d’œil sur le théâtre di Marcello** et les colonnes du temple d’Apollon*.

 

L’ancien théâtre a été réutilisé, comme en France à Arles ou Nîmes, pour construire des habitations, mais à la différence des deux exemples cités, des Romains vivent encore dans les appartements aux fenêtres de toutes tailles.

 

Pour découvrir les perspectives et se retrouver au pied des bâtiments, il faut prendre l'allée qui vous permet de faire le tour de l'édifice, avant de déboucher sur les rives du Tibre. 

       

rome08-419-thtre et le temple di appoloPhoto Michel Ledeuil : Théâtre di Marcello et le temple d'Apollon

 

temple-circulaire-de-vestaPhoto Michel Ledeuil : Temple circulaire de Vesta situé auprès du Tibre                

En longeant le Tibre, vous pouvez découvrir tour à tour plusieurs temples situés au milieu d'un espace verdoyant bien agréable.

 

Vous prolongez votre promenade jusqu'à l'église Santa-Maria in Cosmedin à côté de laquelle se trouve la célèbre Bocca della verita.

 

Cette bouche d'égout antique attire les groupes de touristes qui placent, avec frayeur, leur main dans la fente pour démontrer qu'ils ne sont pas des menteurs.

 

En poursuivant votre chemin, vous débouchez sur un vaste terrain verdoyant : il s'agit de l’ancien cirque Massino qui est dominé par les vestiges du palais impérial situé sur le mont Palatin.


En revenant sur vos pas, vous découvrez l’étonnante fontaine des tortues**, puis l’Area Sacra**. Ce vaste complexe se compose de quatre temples dont une tholos qui vaut la peine d’être vue.

C’est surtout le pays des chats. Ils sont une multitude, au calme, bien nourris par tous les Romains du quartier, ils se pavanent au milieu des ruines pour le plaisir des promeneurs qui aiment à les contempler.

 

rome08-550-fontaine aux tortuesPhoto Michel Ledeuil. Fontaine des Tortues

     

rome08-180 areasacraPhoto Michel ledeuil : L'aera sacra avec ses temples

 

Le Panthéon***

Nous sommes désormais tout près de la magnifique place de la Retonde, avec le très célèbre Panthéon. Si vous venez tôt le matin, vous prendrez un café sur l’une des terrasses. Ce n’est pas donné mais quel plaisir de boire ainsi, au soleil matinal, un expresso devant le splendide édifice d’Agrippa.

 

Le Panthéon est, à l’origine, un temple dédié à tous les dieux vénérés par les Romains. La visite est gratuite. La coupole antique est prodigieuse, par ses dimensions, son harmonie et la sobriété des décors avec ses caissons.


Parmi les nombreux tombeaux, notons ceux de Victor Emmanuel II et de sa femme, qui sont les premiers souverains de l’Italie unifiée.

 

rome08-480 le panthonPhoto Michel Ledeuil : la façade du Panthéon                   

rome08-488 le panthonPhoto Michel Ledeuil : la splendide coupole intérieure du Panthéon

 

Allez vous recueillir devant le tombeau de Raphaël Sanzio est mort à 37 ans, adulé de son vivant. Il bénéficie d'un tombeau fait d'un sarcophage antique sur lequel on a inscrit un magnifique hommage rédigé par le poète, ami de Lucrèce Borgia, Pietro Bombo. "Ci gît Raphaël. A sa vue la nature craignit d'être vaincue. Aujourd'hui qu'il est mort, elle craint de mourir aussi !" 

 

Juste à côté du Panthéon, se situe une place ornée d’un obélisque égyptien supporté par un éléphanteau qui agite sa trompe. Cette curieuse statue* est l'œuvre d'un élève du Bernin.

 

L'église Santa Maria sopra Minerva qui doit son nom au temple de Minerve sur lequel s'appuie une partie des fondations est d’une grande sobriété. Les nombreuses œuvres d’art exposées dans les nombreuses chapelles et dans le chœur de l’église méritent une longue visite.

 

La chapelle Carafa est décorée de fresques de Filippino Lippi. L’annonciation où saint-Thomas d’Aquin présente le cardinal Carafa est magnifique. Marie a le menton anguleux, habituel chez Filipino Lippi et les lèvres bien dessinées.

 

Elle se tourne vers l'archange Gabriel, dont elle écoute les recommandations, alors que Saint Thomas, les yeux levés vers elle, lui présente le cardinal Carafa. Ce dernier, représenté sans complaisance, semble espérer la félicité. Il est visiblement impressionné.

       chapelle-carafaPhoto Michel Ledeuil Eglise Santa maria sopra di Minerva. Chapelle Carafa.

 

La fontaine de Trévi**

En remontant la via del Corso, vous débouchez sur la très célèbre fontaine de Trevi**.

Il est préférable de la découvrir de bon matin, avant que beaucoup de monde s’agglutine autour du bassin pour y jeter une pièce de monnaie en faisant un vœu.

 

fontaine-de-treviPhoto Michel Ledeuil : fontaine de Trévi
                

Vers 9 heures, au printemps, le soleil génère de belles obliques et couvre, progressivement, d’une lumière blanchâtre, les ornements de la fontaine.

 

Si le film « La Dolce Vita » l’a fait découvrir au monde entier, on connaît assez mal son histoire. C’est Agrippa qui fut chargé de l’alimentation de la fontaine et le pape Clément XII qui confia à Niccolo Salvi, en 1732, le soin de faire la façade baroque que l’on découvre aujourd’hui.

 

L’Océan jaillit d’une niche, juché sur un char tiré par des chevaux ailés et deux tritons.

 

L’un des bas reliefs représente la jeune fille qui aurait désigné à des soldats romains assoiffés, la source d’où jaillit la fontaine, alors que les belles statues* placées dans deux niches représentent l’Abondance et la Salubrité.

 

 

La galerie Pamphili**

Non loin de là, se trouve la galerie Pamphili**. C’est une des galeries privées de Rome qu’il fut absolument découvrir. La visite est guidée (par écouteur) par l’un des fils de la famille. Il présente, d’une manière didactique et plaisante, l’ensemble des salles et des œuvres nombreuses et de très grandes qualités qui y sont exposées.


Dans de nombreuses salles, la disposition des tableaux d’origine a été conservée et ceci nous permet de voir comment les salles de réception étaient aménagées pour impressionner les invités de la grande famille princière.

 

Vous découvrirez, dans une ambiance feutrée, la « fuite en Egypte » du Caravage**. La vierge se repose et sa tête tombe de sommeil, au-dessus de l'enfant, pendant que Joseph tient une partition pour qu'un ange puisse jouer une berceuse divine. Dans la « Madeleine pénitente », toujours du Caravage, la jeune prostituée ne s'est pas remise de la mort du Christ. Elle a déposé près d'elle bijoux et parfums et semble livrée au désespoir et à la nostalgie. La repentance viendra plus tard.

 

Vous admirerez aussi la belle Salomé, à la bouche gourmande, peinte par le Titien. Elle écoute distraitement, la jeune servante qui la félicite. Le regard qu'elle jette sur la tête de saint Jean ne révèle ni remord, ni joie. L'enfant gâtée a son terrible jouet. Le temps du dégoût d'elle-même viendra plus tard et elle en voudra à son père d'avoir exaucé son caprice.

 

La Piazza Navona***

L’église de Saint-Louis-des Français se situe à proximité de la plus belle place de Rome : la piazza Navona. L’église dispose, dans l’une des chapelles, deux des plus beaux Caravage*** présentés à Rome. Autrefois, vous pouviez admirer ces tableaux de la vie de saint-Matthieu sans être au milieu de la foule et des flashs de l’ère des appareils photos numériques. Il faut, soit de la patience, soit se faufiler entre deux groupes de voyages organisés. Mais cela vaut le coup et vous ne manquerez pas d’y retourner plusieurs fois et d’acheter une excellente reproduction dans la librairie française située à côté.

 

De l'église Saint-Louis des Français à la piazza Navona, il n’y a qu’un pas. Cette place est devenue très touristique, mais garde son cachet car le soir, les Romains viennent s’attabler à l’une des nombreuses terrasses pour boire un verre de vino bianco secco ou, plus tard, pour déguster un excellent osso bucco.
 

Pour découvrir les trois fontaines monumentales et les palais qui bordent la place, il faut mieux venir tôt le matin, en descendant du bus 64 ou 40 à Santa Andrea, et revenir en fin d’après-midi ou le soir pour goûter à l’une des terrasses, les mets succulents de la cuisine italienne.

 

Il y a plein d’animations. C’est un mélange de bouquinistes, d’illusionnistes, d’automates et l’ambiance est toujours gaie.

 

Si vous venez le matin, profitez-en pour entrer dans la somptueuse église Santa-Andrea**. La façade est austère alors que la coupole présente de merveilleuses fresques baroques.

 

 

      

rome08-0064 santa andrea Photo Michel Ledeuil : Coupole de l'église Santa Andrea

 

Des trois fontaines, ce n’est pas celle des fleuves élevée par le Bernin que je préfère. La fontaine du Maure** et celle de Neptune**, moins grandiloquentes, sont superbes. On peut en faire le tour, s’asseoir sur les margelles et prendre de nombreuses photos sous tous les angles.

 

rome08-0095 fontaine du maure triton Photo Michel Ledeuil. la piazza Navona : Fontaine du Maure

     

rome08-811 piazza navonaPhoto Michel Ledeuil: Piazza Navona la fontaine de Neptune.


Vous en profiterez pour pénétrer dans l'oratoire de Saint-Agnès** situé sur la place pour découvrir les hauts-reliefs du Bernin. Une petite brochure payante vous permet de mieux comprendre les différentes scènes illustrées et les autres oeuvres.

Par ailleurs, deux charmantes églises valent la peine d'être vues. Il s'agit de San Maria dell'Anima et de San Maria della Pace*. Dans le cloître situé à gauche de cette église, il y a très souvent des expositions temporaires de grandes qualités comme celles des Préraphaélites** en 2014.  

Le musée Altemps**

Lorsque l’on quitte la magnifique place Navona par le nord, on se retrouve face au musée Altemps.

 

Situé dans un beau palais, le musée Altemps** expose un grand nombre de statues antiques qui sont présentées avec soin dans de nombreuses petites salles.

 

Ces sculptures font partie de la collection rassemblée par le cardinal Ludovico pendant la première moitié du XVIIe siècle pour embellir sa villa.

 

Certaines d'entre elles ont pour particularité d'avoir été restaurée par le Bernin et Algrade qui ont remis des bras ou des jambes à ces statues antiques, avec la vision de leur époque.   

 

 musee

 

     salle-du-musee-altempsPhoto Michel ledeuil : statues de Vénus et Amour de Psychée

 

Le quartier Saint-Ange**

Ce quartier est dominé par l'ancien mausolée de l'empereur Hadrien qui a été transformé par la suite en palais fortifié dans lequel pouvaient se réfugier les Papes lors des troubles comme ce fut le cas lorsque les lansquenets à la solde de Charles-Quint vinrent dévaster Rome en 1527.

   

Vous prenez le bus 64 ou 40 pour venir, de Termini ou du centre de Rome, jusqu'au bord du Tibre. Il est plaisant de flâner sur ses rives avant de pénétrer dans le Palais Saint-Ange.

 

rive-du-tibre-vers-le-vaticanPhoto Michel Ledeuil : les rives du Tibre en allant vers le Vatican

    

rome08-200 vers st-angePhoto Michel Ledeuil : le château Saint-Ange

rome08-796 vue des coupolesPhoto M. Ledeuil vue des coupoles à partir de la terrasse du château Saint-Ange                  

Il n’y a pas une grande queue à faire et la visite vaut vraiment la peine.

Le monument lui-même comporte de nombreuses pièces qu’il est plaisant de parcourir et lorsque vous arrivez sur la terrasse, tout est ravissement. C’est de cet endroit que l’on a les plus belles vues de Rome et sur le Vatican.

 

La cafétéria située sur les remparts est agréable et il est préférable d’y prendre une collation avant de quitter le château pour se diriger vers la place Saint-Pierre.


En effet, vers le Vatican, il n’y a pas de taverne agréable et le moindre sandwich risque de vous coûter très cher.

 

Par contre, sur la droite, le long de la grande avenue qui nous amène sur la place Saint-Pierre, il y a la possibilité de goûter d’excellentes glaces avec un assortiment de parfums extraordinaire.

 

 La place Saint-Pierre***

Il faut voir absolument voir la place Saint-Pierre. Lorsqu’on y arrive, et à chaque fois, on a forcément un coup de cœur car tout est harmonie.


Si vous êtes courageux, vous ferrez les deux heures de queue qui vous permettrons peut-être de visiter la Basilique. L’intérieur vaut le coup, incontestablement, mais y arriver relève désormais de la prouesse.

 

Le mieux est sans doute de s’y rendre très tôt le matin ou de préférence après 16 heures 30.

 

Monter dans la coupole*** vaut également la peine. Il faut prendre un ascenseur puis monter de nombreuses marches pour se retrouver au sommet et dominer l’ensemble de la place. 

       la-queue-place-saint-pierrePhoto Michel Ledeuil : la queue place Saint Pierre

Il faut absolument éviter le mercredi matin car il y a grande foule de pèlerins qui viennent avec leur petit carton jaune d'invitation pour assister au discours du Pape.

 

2014-Rome-4500 Basilique Saint-Pierre la coupole

Photo Michel Ledeuil; la coupole de la basilique Saint-Pierre


    

La visite de la Basilique*** est un moment extraordinaire. Il existe une bonne brochure que je vous conseille de vous procurer auparavant dans le shop situé à la gauche de la place Saint-Pierre.

 

Elle vous permettra de mieux apprécier les très nombreuses oeuvres et tombeaux situés à l'intérieur et de connaître les détails de la coupole*** dont les décorations sont fantastiques.

 

Il est possible ensuite de descendre dans les grottes du Vatican, situées sous la Basilique.

C'est à cet endroit que reposent de très nombreux papes ou des personnages ayant marqué la foi catholique comme Christine de Suède.

La villa et le parc Borghèse***

La villa Borghèse présente un grand nombre de tableaux de peinture et de sculpture des plus grands maître de leur époque. Les oeuvres fabuleuses de Canova, du Bernin et du Caravage font de cette galerie l'une des plus réputée d'Europe.

Attention, il faut absolument reserver sa place et bien préparer sa visite car la durée est strictement limitée à deux heures.

 

2014-Rome-6000 Parc Borghèse

Photo Michel Ledeuil : Fontaine dans la parc de la villa Borghèse

         

2014-ROME-7550 Villa Borghèse

photo Michel Ledeuil : façade de la villa Borghèse

 

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La balade, à pied, dans le vaste parc vous amène au musée Canonica**, puis vous aurez le choix entre de la Galerie Nationale d’Art Moderne** et la villa Guilia**. Ces visites sont intéressantes et il y a toujours très peu de monde car il est rare que des groupes s’y précipitent.

Pour revenir vers le centre ville, vous pouvez prendre le tram qui passe devant le musée d'art moderne ou le minibus électrique 116.

Le musée Canonica**

Le musée Canonica est situé au milieu de parc Borghèse, à une quinzaine de minutes à pied à partir de la villa Borghèse.  

Il présente dans une grande demeure entourée de faux remparts, un grand nombre d'oeuvres du sculpteur.

A l'étage de la maison, vous aurez également la possibilité de visiter ses appartements et son atelier.

 

Il s'agit d'un musée intime, comme je les aime et vous pouvez flâner d'une sculpture à l'autre pour découvrir maints portraits dans lesquels il est facile de deviner les expressions qu'a voulu nous transmettre l'artiste.

 

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2014-Rome-2505-Canonica buste

Photo Michel ledeuil : musée Canonica buste de femme

La Galerie nationale d'art moderne**

La galerie nationale** présente de manière attrayante de nombreuses œuvres sculptées du dix-huitième siècle et des peintures impressionnistes italiennes ainsi qu'un grand nombre d'expositions temporaires.

 

La Galerie Nationale se situe au nord-ouest de Rome, à proximité immédiate du parc Borghèse dont il est séparé par une large avenue.


Il est possible de combiner cette visite avec celle de la Villa Borghèse*** ou du musée Canonica** ou encore avec le musée étrusque de la villa Giulia**.

 

Après la visite, je vous conseille, soit de rejoindre Saint-Jean du Latran par le tram, soit d’effectuer une longue promenade dans le parc pour vous diriger vers la superbe Piazza del Popolo**.


Il y a généralement peu de monde dans cette galerie et aucune réservation n‘est nécessaire.  

 

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2014-ROME-2320 Galerie dArt moderne  façade

Photo Michel Ledeuil : façade de la galerie d'art moderne à Rome

 

La villa Guilia**

La villa Guilia  vous permet de découvrir la civilisation Etrusque. Vous découvrirez tour à tour, les grandes statues de terre cuite d’Apollon, d’Héraclès et le merveilleux sarcophage des époux*** ainsi que de nombreuses amphores. Le musée est cependant un peu terne et ne vaut pas celui de Tarquinia, récemment refait que vous pourriez découvrir au cours d’un autre voyage en Italie.

 

Vous revenez alors vers le parc Borghèse pour rejoindre la piazza del Popolo**. Cette vaste place, avec ses obélisques et ses fontaines, est bordée de 3 églises. L’une d’entre elle : Santa Maria del Popolo abrite deux œuvres majeures** du Caravage : La conversion de Paul et la crucifixion de Saint-Pierre. Il faut faire attention aux heures d’ouverture, mais après avoir passé votre matinée dans le quartier Borghèse et vous êtes reposés dans le parc, le mieux est de vous y retrouver vers 17 heures.

 

La galerie Barberini**

Cette superbe galerie, à l’allure un peu vieillotte, présente un ensemble d’œuvres picturales extraordinaire. Elle vous permet ainsi de découvrir les plus beaux tableaux de certains artistes majeurs comme le Caravage, Raphael Sanzio ou Guido Reni par exemple.


Elle se situe dans un grand palais renaissance, dans un quartier central mais à l’écart de toute autre curiosité. 

 
Nous vous conseillons de rejoindre la place du Triton, par le métro ou par le bus. Cette place, qui doit son nom à la fontaine placée en son centre, se trouve au milieu d’un quartier animé avec des tavernes et des bars sympathiques mais bruyants.


La galerie Barberini, au contraire, n’a jamais beaucoup de visiteurs. Elle vous permet ainsi de découvrir les plus beaux tableaux de certains artistes majeurs.

 

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        galerie-barberini-1

Le Gianicolo

De cette colline, près du Faro ou de la place Garibaldi, on découvre tous les monuments de Rome, avec, à nos pieds, un rideau de verdure qui  cache le Tibre.

Impossible d’être sur le Gianicolo, sans évoquer l’histoire de Garibaldi et celle, moins connue, de sa femme Anita.

Elle faisait le coup de feu au côté de son mari mais lorsque, battus par les troupes autrichiennes, les maquisards durent se replier en direction de la Vénétie, harassée par les privations et la mauvaise hygiène, Anita est tombée malade. Elle est morte quelques mois plus tard à Ravenne.

Une très belle statue équestre lui rend hommage. Je doute fort qu’elle montait son cheval en amazone pour monter au combat, mais la représentation d’une femme en habit d’homme aurait sans doute été un peu trop provocatrice ou moins sensuelle.

 

Quoi qu’il en soit, la belle aventurière aurait dû inspirée davantage les cinéastes pour réaliser une tragédie réaliste et faire pleurer dans les chaumières.

     rome08-224 anitaPhoto Michel Ledeuil : Sur la Janicule, la statue d'Anita Garibaldi

Le Trastevere**

Le quartier du Trastevere est un quartier populaire peu fréquenté par les touristes car les monuments que l'on peut y découvrir n'ont pas le prestige nécessaire pour attirer le visiteur lors de sa première venue à Rome.

 

Une promenade dans ce quartier vous permet toutefois de découvrir les églises de Santa-Cécilia, de Santa Maria de Trastevere** et surtout la villa Farnèse**. Le tram vous assure un accès facile en partant de la place Venezia ou de l'Area Sacra. Cette courte balade vous permet d'enjamber le Tibre et vous descendez à l'arrêt suivant.

           

Une autre manière plus fatigante mais prestigieuse pour accéder au quartier est de passer par le Gianicolo qui est bien desservi par le bus 817. Il vous faut ensuite descendre la colline et prendre une collation en bas de la côte avant, soit d'aller visiter la villa Farnèse, soit de pénétrer dans les ruelles du quartier.

 

La villa Farnèse**

2014-Rome-5005 Villa farnèse

Photo Michel Ledeuil: la villa Farnèse côté Jardin

          

Cette résidence est entourée de jardins dont vous apprécierez le calme, mais il n'y a pas de banc, il n'est donc pas question de s'y reposer.

 

La villa a été construite, par le banquier siennois Agostino Chigi, entre 1508 et 1511.

 

Ami du pape Léon X, il confia à Raphael Sanzio et ses disciples la décoration de l'ensemble des pièces du bâtiment.

 

Toutes les salles du rez-de-chausée et à l'étage sont somptueusement décorés de nombreuses fresques*** dont certaines scènes s'inspirent très librement de la mythologie.

 

Nous pouvons découvrir sur les plafonds et sur les contreforts, le mythe de Psyché qui se querelle avec ses deux soeurs, tombe amoureuse d'Eros qui, à son tour s'éprend de la belle jeune femme. 

 

Son admission sur l'Olympe nous permet de découvrir chaque dieu et déesse avec leurs attributs.

Les murs sont décorés d'ornement en trompe-l'oeil extraordinaire. Les draperies sont l'air plus vraies que nature et les fausses loggias nous donnent l'impression de découvrir la ville à nos pieds.

 

 2014-Rome-4990 villa Farnese plafond du rez de chaussée Psyche accueillie aur lOlympe

Photo Michel Ledeuil : arrivée de Psyché sur l'Olympe plafond décoré 

   

2014-Rome-5000 villa Farnèse trompe-loeil

Photo Michel Ledeuil : les loggias en trompe-l'oeil du premier étage 

 

Les fresques*** du premier étage dans l'ancienne chambre à coucher sont l'oeuvre de Sodoma.

 

Elles représentent les noces d'Alexandre avec Roxelane. Alexandre le Grand a battu l'empereur de Perse Darius II à la bataille d'Issos en 333 av. J-C.

 

Ce dernier, pris de panique, s'est enfui en laissant à la merci du vainqueur son trésor, sa femme et ses filles.

 

Alexandre se montra très courtois avec les captives, comme on peut le voir sur l'une des fresques, et il épousa plus tard, la jeune Roxelane qui lui donnera un fils.

 

    

     

2014-Rome-5003 vila Farnèse Amexandre et la femme de Darius

Photo Michel Ledeuil : accueil des captives par Alexandre à Issos

 

Alexandre découvrit ainsi les joies et les plaisirs raffinés de l'Orient avec sa nouvelle épouse mais il mécontenta ses généraux qui voulaient rentrer en Macédoine et qui finirent par l'empoisonner avant de se partager l'Empire. Roxelane et son fils furent quelques temps plus tard assassinés à leur tour par le gouverneur de Macédoine : Cassandre. Leurs urnes funéraires ont été découverts à Vergina dans le nord de la Grèce.           

 

Santa Maria in Tratevere**

L'église se dresse au milieu du quartier populaire où vous pourrez déjeuner après avoir effectuer la visite. Cette église est intéressante par ses magnifiques mosaïques*** qui ornent le choeur et la chapelle baroque située à sa gauche.

 

2014-Rome-4000 Santa-Maria di Trastevere mosaïque du Choeur

Photo Michel Ledeuil : Santa-Maria in Trastevere les mosaïques du Choeur

     

2014-Rome-4000 Trastevere

Photo Michel Ledeuil : Le quartier du Trastevere


Balade à Ostie**

La ville antique d'Ostie constitue l'un des plus prestigieux vestiges de l'époque Romaine. Située à proximité de Rome, elle est facilement accessible une demi-heure de train à partir de la gare Pyramide de Rome. Il vous faut compter une grosse demi-journée pour effectuer cette excursion.

 

 

Le Caravage à Rome**

Bien sûr, vous pouvez aller faire la queue durant des heures pour découvrir la merveilleuse mise au tombeau, mais si vous voulez admirer une dizaine de toiles majeures du peintre, vous pouvez profiter, aux bonnes heures, d’un passage dans le transept des églises  de Saint-Louis des Français( l’histoire de Saint-Matthieu), de Saint-Agostino (La madone des pèlerins) ou de Santa maria del Popolo (Saint-Pierre, Saint-Paul).


Pour un prix modique, vous irez dans la galerie Barberini (Judith et Holopherne), dans la galerie Pamphili (la fuite en Egypte) et dans le musée capitolin (La diseuse de bonne aventure).

Vous ferez une place à part pour la visite de la villa Borghèse qui détient au moins six Caravages dans une salle qui lui est consacrée.

 

Les catacombes**

Pour visiter les catacombes, vous avez le choix entre celles de Saint-Calixte*** et celles de Saint-Sébastien**.
Pour s’y rendre, vous pouvez rejoindre la station de métro Pyramide et prendre la ligne de bus 118 ou 218. Vous passez alors près du cirque Massimo, puis longez les termes de Caracalla avant de franchir les murailles à la porte Saint Sébastien.


La route, étroite, vous entraîne devant la petite église “Domine Quo Vadis ?” et jusqu’aux catacombes de Saint Calixte ou Saint Sébastien, selon votre choix.

 

Pour une première visite, il est préférable de se rendre à Saint-Calixte. Une demi-heure plus tard vous vous retrouvez devant l’entrée du site qui donne sur un parc peu ombragé. Il faut en général attendre une vingtaine de minutes avant de descendre sous la terre.

La visite est guidée et les groupes sont formés par langue. Malgré les explications peu plausibles qui sont données par des guides volubiles, vous découvrirez la crypte des Papes, à l'endroit où Sixte II et quatre de ses diacres auraient été surpris par les sbires de l'empereur Valérien, en pleine période de répression, avant d'être exécutés et la statue qui représente Sainte Cécile.

Il s'agit d'une belle copie de la statue réalisée par Maderno en 1599. Elle nous présente la sainte dans la position où on aurait retrouvé son corps, à côté de la dépouille de son mari, Valérien. La tête, tournée contre le sol, a été remise en place après sa décapitation.


La position de ses doigts qui affirme que le christ est vivant contribue à la légende de celle qui est devenue la sainte patronne des musiciens suite à la légende de son premier martyr avec les tuyaux envoyant de l’air chaud qui faisaient un bruit qui ressemblait à l’orgue.  

 

On passe également devant la pierre tombale qui porte une belle inscription. La colombe messagère de paix qui apporte le salut éternel à sainte Irène.


Les catacombes de Saint-Sébastien se situent non loin de là, mais il faut éviter de faire les deux visites lors d’un même voyage.

 

La visite de ces catacombes est bien rôdée et très intéressante. Elles se trouvaient, comme toutes les autres, dans un cimetière romain. Il y avait trois sortes de sépultures pour les chrétiens qui, à la différence des Romains, à la même époque, se faisait ensevelir comme l’avait été le Christ. Les inscriptions tracées sur les pierres qui fermaient la sépulture donnent des indications sur les personnes et sur les rites de l’époque.

 

Des graffitis** semblent indiquer que les dépouilles de Pierre et de Paul auraient été déposées dans ces catacombes lorsque la répression, sous Vespasien notamment, s’est faite très forte contre les Chrétiens.

 

C’est en ces lieux qu’a été enseveli Sébastien, après ses deux martyrs. Comme beaucoup d’autres, il fut en effet, martyrisé une première fois. Les soldats, dont il était le centurion, furent obligés de lancer des flèches sur leur chef. Sans doute dans des endroits peu vulnérables.

 

Les Romains espéraient ainsi la rétractation du chef de la garde qu’il était. Mais comme il n’a pas abjuré sa foi en Jésus, il fut, comme bien d’autres, condamné à être rompu vif le long des murailles qui portent désormais son nom.


Une basilique à trois nefs a été construite, dès le quatrième siècle, au dessus de sa tombe. Son corps, comme celui de nombreux martyrs, telle que sainte Cécile, fut, au fil des années, déplacé, à Rome, puis ramené dans la chapelle baroque actuelle.

 

La visite des catacombes se termine sur la petite place des trois mausolées romains**. Il s’agit de trois édifices à fronton et porte encadrée de travertin. Ils remonteraient au premier siècle de l’Empire et contiennent de très nombreux tombeaux sur plusieurs étages.

      catacombes-san-sebastienPhoto Michel Ledeuil : entrée des catacombes de San Sébastien


Vous pouvez aller à pied jusqu’au cirque de Maxence. Cet empereur, qui régna de 306 à 312, a fait édifier sa résidence le long de la voie Appia. Il se considérait plus en sécurité ici que sur le Palatin et souhaitait organiser des courses de chevaux dans une réplique du cirque Massimo. Cependant la visite de ce site payant n’en vaut pas vraiment la peine.

 

Saint-Jean du Latran**

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Photo Michel Ledeuil: Le cloître de la basilique Saint-jean du Latran

       

A votre retour vers Rome, vous pouvez vous arrêter devant Saint-Jean du Latran. Cette basilique majeure vaut la visite.

 

La façade est bien équilibrée et l’intérieur allie harmonie et sobriété. Le plafond, les statues représentant des apôtres adossées à chaque pilier impressionnent.

 

Le choeur est orné de très belles mosaïques**, mais l'éclairage est payant comme dans la majorité des églises. Le baldaquin au-dessous duquel se trouve le tombeau du pape Martin V, abrite en son sommet des reliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul

 

La visite du cloître est payante et ne s’impose guère sauf si vous souhaitez bénéficier d'un moment de calme et de fraîcheur.

 

Pour revenir vers le quartier du Colisée et vers le centre, pensez à la ligne 117. Il s'agit de l'une des deux lignes munies de mini-bus électrique. La ligne 117 vous permet de traverser Rome du Latran jusqu'à la piazza del Popolo en se faufilant dans de petites ruelles où vous n’auriez jamais pu cheminé autrement. L'autre ligne électrique 116 va du centre de Rome à la villa Borghèse.

 

Le quartier du Colisée***

Bien entendu, il est tentant de visiter le vaste amphithéâtre qui résonne encore du combat des gladiateurs. Mais vous ferez la queue.

Depuis peu, vous pouvez disposez d’un billet groupé pour visiter le Colisée**, le Mont Palatin* et le forum Républicain**. Que vous preniez votre billet pour le Colisée d’abord ou pour le mont Palatin, vous ferez deux fois la queue.

Pour autant, il ne faut pas se priver de ces visites, surtout lors d’un premier voyage. Par ailleurs prenez le temps d'admirer la splendeur la sevltesse de l'arc de Triomphe de Constantion et la beauté des hauts reliefs.

 

Vous pouvez aussi prendre une bière au calme, sur une terrasse dans la rue qui domine le Colisée, au dessus de la station de métro, à une centaine de mètres à droite.

 

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Photo Michel Ledeuil. Le Colisée


   

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Photo Michel Ledeuil. L’intérieur du Colisée


rome08-599 larc de constantinPhoto Michel Ledeuil. Arc de Constantin.

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Photo Michel Ledeuil : le forum et le Victoriano vue du mont Palatin.


Escapade jusqu’au Saint-Paul hors les murs**

Vous prenez le train à la gare Pyramide et vous pouvez bien entendu, jumeler cette visite, hors de Rome avec celle des vestiges d’Ostie, puisque vous êtes sur la même ligne et que votre carte hebdomadaire achetée au début du séjour vous assure la gratuité de la balade.

Vous pouvez également y aller par la ligne B du métro. Vous avez une quinzaine de minutes à faire à pied en longeant le bâtiment pour vous retrouver face à l'entrée principale de la Basilique.


La basilique Saint-Paul** constitue une divine surprise avec sa nef à la fois sobre et grandiose. Elle est ornée de nombreuses fresques et de mosaïques**. Tous les papes sont représentés dans des oeilletons. Vous pouvez vous amuser à les compter et vous verrez qu'il reste quelques places disponibles pour les prochains. 

Le cloître (désormais payant) est splendide et reposant et la façade principale est très colorée.

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Photo Michel Ledeuil : nef de la basilique Saint-Paul en les murs

   

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Photo Michel Ledeuil : le cloître de Saint-Paul hors les murs


En ressortant, vous pouvez prendre une collation dans l'unique, mais très sympathique buvette avec des tables à l'ombre, située dans une ancienne gare. C'est malheureusement à vendre et j'espère que l'acheteur maintiendra cet espace de fraîcheur.


Le quartier de Termini***

Nous avons commencé par là. Vous pouvez voir tour à tour et sans faire la queue, Santa-maria degli Angeli**, puis le musée Massimo***.

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Santa-maria degli Angeli construite par Michel-Ange dans les termes de Dioclétien à la forme d’une église byzantine, en croix. Vous admirerez le pavement de marbre multicolore et la décoration raffinée des murs couverts de marbre.

Si vous contournez l’édifice, vous pénétrez dans le musée national romain*.

Il comporte de nombreuses collections d’objets antiques, mais c’est toujours un peu la surprise car il s’agit, le plus souvent de bas-reliefs ou statues qui peuvent repartir, à tout moment, vers une exposition lointaine ou vers un des autres musées de Rome.

 

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Photo Michel ledeuil : interieur de Santa-Maria-Degli Angeli

     

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Photo Michel Ledeuil : bas-reliefs dans le musée national romain

 

Le Palazzo Massimo***

 

En traversant la place, vous pénétrez dans le plus beau musée d’art antique de Rome. Il s’agit du Palazzo Massimo.

 

Situé dans un palais sur plusieurs étages, il présente statues d’origine romaines dont la plupart sont des copies d’œuvres grecques plus anciennes et des fresques murales provenant des villas de Livie et de Farnèse. 

 

Bien qu’il y ait généralement peu de monde, il est prudent de commencer par le deuxième étage car certaines salles dans lesquelles sont exposées les splendides fresques*** provenant des villas de Livie et de Farnèse, sont contingentées.

 

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discobole-lancellottiPhoto Michel Ledeuil : Palazzo Massimo. Le discobole Lancellotti