Notes de l’auteur

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Le roman Alexandra est la suite du roman Mathilde.

 

Nous y retrouvons tous les principaux personnages, mais dans le contexte de l’après-guerre avec, notamment, les règlements de compte entre les organisations qui recherchent les nazis qui se sont enfuis avant la débâcle allemande et l’occupation par les troupes alliées de l’Allemagne et de l’Autriche.

 

Les anciennes Jeunesses hitlériennes comme Alexandra, Olga ou Hilde se trouvent confrontées à leur passé. Leurs agissements répréhensibles pendant la guerre les mettent en danger.

 

Nous découvrons à travers ce roman, des facettes inconnues du caractère d’Alexandra ou de Mathilde et de nouveaux personnages comme Antonella, une jeune italienne divorcée.


Les traits de caractères des deux personnages principaux sont résumés de cette manière par elles-mêmes : 

 

Je m’appelle Mathilde. Je suis une belle jeune femme, jalouse et entreprenante dans la vie comme en amour.

J’aime bien qu’on me désire et je joue de mon charme. Je suis gaie, spirituelle, enjouée, moqueuse, imprudente parfois. J’ai un mari aimant qui m’accepte ainsi et une petite fille adorable.


 

Depuis mon mariage, je n’ai aucun souci d’argent et je suis libre de faire ce que je veux. Mon mari est amoureux de moi et de mon corps que j’aime bien lui dévoiler dans notre lit d’amour ou sur notre terrasse.

J’aimais depuis longtemps celui qui est devenu mon mari mais je ne voulais pas l’admettre. Et puis, je trouvais que la concurrence d’Alexandra m’était défavorable. Sa beauté, son charme, son titre de comtesse, leur passé commun lui donnait des atouts contre lesquels je ne croyais pas pouvoir lutter.


Je m’appelle Alexandra von Humboldt, veuve d’un grand général de la Wehrmacht qui a été exécuté, dans les derniers mois de la guerre, sur l’ordre d’Himmler. J’ai hérité de l’immense fortune qu’il avait accumulée. Je suis riche à présent et je me suis installée en Suisse où j’ai acheté un vaste domaine.

Beaucoup de personnes de mon entourage pensent que je suis autoritaire, hautaine, distante. Il n’en est rien mais, si je veux paraître ainsi, c’est pour me protéger et pour tenir mon rang de princesse.

Je suis douce au contraire. Je sais que je suis une très belle femme, distinguée, séduisante. Si j’en doutais, le regard des autres me démontre le contraire.

J’aurais pu, de ce fait, faire de nombreuses conquêtes, mais ma liberté passe au-dessus de tout et je reste, à ma manière, fidèle à mon mari défunt.

Je suis douce et tendre. J’aime être dominée, pourvu qu’on me respecte. C’est étrange.

Lorsque je suis rentrée dans les Jeunesses hitlériennes, Olga, celle qui est devenue par la suite ma compagne de cœur, l’avait tout de suite compris.


J’aime faire l’amour avec elle. Elle m’a tout appris. En profitant de mon corps et de mes désirs trop longtemps refoulés. Mon mari n’en savait rien, fort heureusement.

Je suis douce, tendre et amoureuse. Un seul homme me plait. Franz Schültz, cet ancien colonel de la Wehrmacht. Je l’ai connu alors que je n’avais pas encore vingt ans, lors des belles réceptions dans notre château de Ruminghem.


Plus tard, les terribles épreuves nous ont rapprochés. C’était à la fin de guerre. Nous avons fui ensemble après le bombardement qui a anéanti mon château et, s’il ne s’était amouraché de Mathilde, peut-être l’aurai-je épousé.